Kisangani : des sympathisants de Constant Mutamba dénoncent une « cabale » politique alors que le verdict de son procès est reporté

Des membres et sympathisants de la Fédération provinciale du parti politique Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC) à Tshopo ont organisé ce mercredi 27 août dans la matinée, une marche dans les rues de Kisangani pour dénoncer le procès qu'ils qualifient de « cabale politique » contre leur leader, Constant Mutamba, ancien ministre de la justice et Garde des sceaux.

Cet ancien membre du Gouvernement est poursuivi pour tentative de détournement de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani.

La manifestation pacifique de ses partisans a démarré au siège de la NOGEC, passant par des lieux symboliques de la ville tels que l’hôtel Congo Palace, l’État-Major de la 31e région militaire et la mairie, avant de se terminer à la place de la poste. Les manifestants arboraient banderoles, drapeaux et calicots à l’effigie de Constant Mutamba, scandant des chants en son honneur pour exprimer leur soutien indéfectible.

Les militants ont adressé un mémorandum à la Cour de cassation à travers Me Patrick Kasendwe Milambo, président interfédéral de la NOGEC Tshopo, dénonçant un acharnement politique. Ils ont appelé la justice à rendre un verdict juste et équitable, plaidant pour l’acquittement pur et simple de Constant Mutamba, qu’ils considèrent comme un défenseur du droit. 

La manifestation s’est déroulée sans incident, les sympathisants regagnant ensuite le siège de leur parti, dans l’attente du prononcé final du tribunal.

Report du verdict 

Initialement attendu ce mercredi, le verdict du procès a été reporté à une date ultérieure, les juges indiquant ne pas être prêts à rendre leur arrêt.

Le ministère public avait requis 10 ans de travaux forcés, 10 ans d’inéligibilité, l’exclusion définitive des fonctions publiques et la privation du droit à la libération conditionnelle, mesures contestées vigoureusement par la défense et les soutiens du prévenu.

 

 

 

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