Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, s’exprimera ce mardi 23 septembre à la tribune des Nations unies à New York. Il prendra également part au sommet des chefs d’État et de gouvernement, dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques, une remise en cause du multilatéralisme et des crises sécuritaires.
Selon une dépêche de la Présidence de la RDC publiée ce mardi sur son compte X, le chef de l’État congolais entend profiter de cette tribune pour renforcer son plaidoyer en faveur de la reconnaissance du Génocide pour des fins économiques, connu sous l’appellation GENOCOST.
La veille, lundi 22 septembre, Félix Tshisekedi a participé aux cérémonies commémoratives du 80e anniversaire de l’Organisation des Nations unies, placées sous le thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».
Le dimanche 21 septembre, il s’est entretenu avec Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique du président américain Donald Trump. La rencontre a porté sur le suivi de l’accord de paix signé à Washington le 27 juin dernier. À cette occasion, Massad Boulos a réaffirmé l’engagement des États-Unis aux côtés de la RDC pour instaurer une paix durable dans l’Est du pays, en proie à des violences persistantes.
Les deux responsables ont également évoqué le partenariat stratégique entre Kinshasa et Washington, exprimant leur volonté commune de le concrétiser dans un avenir proche. Ce partenariat, selon la Présidence, devrait encourager l’arrivée d’un nombre croissant d’investisseurs américains en RDC.