Dans son discours de démission au poste de président de l’Assemblée nationale lundi 22 septembre devant ses collègues députés, Vital Kamerhe a rappelé qu’animé par la conviction et l’amour de la patrie, il a œuvré activement pour l’avènement d’une alternance pacifique dans le pays, en soutien au chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo.
Il a exprimé sa satisfaction de constater que de nombreux acteurs l’ont rejoint dans cette conviction, notamment en ce qui concerne la refondation de l’État sous la direction du président en exercice.
Toutefois, il a déploré que le débat autour de la possible destitution de certains membres du bureau de l’Assemblée ait occulté les véritables défis prioritaires auxquels la RDC est confrontée. Ces défis, a-t-il insisté, sont ceux qui cristallisent les attentes du peuple et donnent à l’action politique toute sa substance patriotique.
Vital Kamerhe a affirmé avoir consacré l’essentiel de sa vie à la recherche et à la consolidation de la paix, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise. Son discours était empreint d’émotion : « Je tiens à rassurer que je ne nourris ni colère ni ressentiment envers qui que ce soit. Mon cœur est trop étroit pour s’encombrer de tels fardeaux ; il s’efforce d’entretenir l’amour fraternel et de cultiver les vertus du pardon ».
Enfin, il a lancé un appel à l’unité nationale, à la cohésion, à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, ainsi qu’au progrès social et économique.