Face à la montée des catastrophes naturelles qui frappent régulièrement son territoire, la République démocratique du Congo (RDC) s’apprête à franchir un cap important : l’adoption d’une politique nationale de gestion des risques et catastrophes naturelles.
Éruptions volcaniques, glissements de terrain, inondations, tremblements de terre, épidémies… les Congolais ont été maintes fois confrontés à des événements tragiques aux conséquences humaines, matérielles et environnementales incalculables.
« Gérer, c’est prévoir », dit-on. Et c’est dans cette logique que les autorités congolaises, en partenariat avec les Nations Unies, travaillent à la mise en place d’un cadre stratégique pour anticiper, répondre et reconstruire après les catastrophes.
Lors d’un entretien accordé à Jody Daniel Nkashama, Jean-Rigobert Tshimanga, Secrétaire général au ministère de l’Intérieur, et Muliro Mashauri, chargé de programme au Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes, ont détaillé les fondements de cette future politique :
Un système de gouvernance clair et efficace
Des instruments juridiques adaptés
Un mécanisme d’alerte précoce
Un financement durable
Un plan de relèvement des communautés sinistrées
Ces éléments visent à renforcer la résilience des populations et à éviter que les catastrophes ne se transforment en crises humanitaires prolongées.
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