Le mouvement AFC/M23 consolide de plus en plus son administration parallèle dans la partie Est de la RDC, après près de neuf mois d’occupation des chefs-lieux du Nord et du Sud-Kivu. Et cela se fait en violation de toute attente de l’Accord de Doha qui, selon certains acteurs de la société civile, semble être au point mort.
Ces acteurs déplorent le fait que la rébellion, après avoir installé les gouvernements provinciaux du Nord et du Sud-Kivu, a procédé à la mise en place des chefs coutumiers, passant par la police, les magistrats et services publics.
Une administration structurée en un petit Etat, selon plusieurs observateurs, dans les zones que cette rébellion occupe.
-Que pensez-vous de la mise en place d’une administration parallèle par la rébellion de l’AFC/M23 ?
Invités :
-Jean Baptiste Muhindo Kasekwa, premier vice-président du parti Politique engagement citoyen pour le développement (ECIDE), parti membre de la coalition Lamuka.
-Grégoire Mirindi Carhangabo, député national honoraire, il est président du parti politique dénommé « Justes Patriotes pour la République (JPR) », parti membre de l’Union sacrée de la nation.
-Alidor Tshibanda, docteur en Sciences politiques de l’Université de Kinshasa et enseignant à l’Université pédagogique nationale (UPN). Il s’intéresse à l’Etat et à la démocratie.
