Contrôle technique des véhicules à Kinshasa : une opération nécessaire mais contestée

Depuis le 30 septembre dernier, la ville de Kinshasa est le théâtre d’une vaste campagne de contrôle technique obligatoire des véhicules, lancée par la Régie des fourrières et de contrôle technique des véhicules. Cette opération, qui s’étend sur un mois, impose à tous les propriétaires d’engins automobiles de soumettre leurs véhicules à une inspection dans les centres agréés. À partir du 3 novembre, un bouclage général sera effectué sur les principales artères de la capitale, avec des sanctions prévues pour les contrevenants.

Selon Bob Kiwakana, expert en sécurité routière, le contrôle technique vise avant tout à garantir la sécurité des usagers. Il permet de détecter les défaillances mécaniques, de prévenir les accidents de la route et de réduire la pollution liée aux véhicules mal entretenus.

Des chauffeurs sous pression

Cependant, cette campagne ne fait pas l’unanimité. Bienvenu Kakule, président de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO/Kinshasa), relaie les plaintes des chauffeurs de taxis et taxis-bus, qui dénoncent une pression excessive.

Certains professionnels du transport appellent à un étalement des opérations ou à des mesures d’accompagnement, comme des subventions ou des facilités de paiement.

Suivez les enjeux de la campagne dans cette émission animée Jody Nkashama :

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