Après de violents affrontements survenus dans la nuit du 5 au 6 octobre 2025 entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les miliciens de la Convention pour la Révolution Populaire (CRP) dans les localités de Tshomia et Kasenyi, à environ 60 kilomètres de Bunia en Ituri, la vie a commencé à reprendre son cours normal à partir du mardi 7 octobre. Ces attaques, qui visaient notamment la base navale des FARDC à Kasenyi, ont été repoussées par l’armée congolaise, qui a empêché la prise de contrôle de ces zones par les miliciens.
Les activités ont repris avec la réouverture des écoles, la reprise du commerce, la pêche sur le lac Albert, ainsi que la circulation lacustre et routière entre Bunia, Kasenyi et Tshomia. Cependant, les déplacés suspectés d'abriter des miliciens continuent de quitter les sites, notamment à Mutanzike, CE39 et Wembley, où plus de deux mille personnes ont déjà fui. Neuf déplacés ont été arrêtés par les services de sécurité, selon des sources concordantes.
Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC en Ituri, a lancé un appel aux habitants à dénoncer les suspects et à collaborer avec l’armée pour contrer les miliciens et favoriser le maintien de la paix. Parallèlement, des organisations de défense des droits de l’homme dénoncent des menaces exercées par les services de sécurité à l’encontre des déplacés, ce qui contribue à l’exode massif des populations.