Lors d’un échange avec la diaspora congolaise en Belgique, samedi 11 octobre, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a tenu des propos sans équivoque : il s’oppose catégoriquement à tout dialogue avec les émissaires des agresseurs, qu’il accuse d’être à l’origine des crises récurrentes dans l’Est du pays.
Le Chef de l’État a également désapprouvé toute idée de brassage ou de mixage des forces armées, ainsi que l’intégration des « inféodés » dans les institutions nationales. Pour lui, ces pratiques ont affaibli l’État et permis aux groupes armés de s’infiltrer dans les structures officielles, compromettant la souveraineté du pays.
Il a appelé ceux qui réclament un dialogue à nommer clairement l’agresseur et à le condamner publiquement, avant toute discussion. Cette exigence vise à établir une vérité politique et à éviter les négociations floues qui, selon lui, ont toujours joué en faveur des ennemis de la RDC.
Quelle analyse faire des propos du président de la République, Felix Tshisekedi devant la diaspora congolais de Belgique ?
Invités :
-Jean Michel Kalonji, membre de l’Union sacrée de la nation et membre de la coordination du regroupement 2A/TDC, mosaïque de l'UDPS, sous la coordination du Professeur Isaac-Jean-Claude Tshilumbayi.
-Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti Ensemble pour la république, parti politique de l’opposition.
-Trésor Kibangula, analyste politique et directeur du pilier politique à Ebuteli.
