
Dieudonné Nkishi, président du parti Congo positif et initiateur du Front Anti-Dialogue national, réaffirme son opposition ferme à l’organisation d’un dialogue national en RDC. Dans une interview accordée le 12 octobre 2025 à Radio Okapi, il souligne que l’histoire du pays démontre que les dialogues politiques passés n’ont abouti qu’au partage du pouvoir, sans résultats concrets pour le bien-être du peuple congolais.
Selon lui, après quatre cycles électoraux, recourir à un dialogue national pour sortir de la crise liée à la guerre dans l’Est du pays constituerait un recul pour la jeune démocratie congolaise. Il appelle plutôt à une préparation sérieuse des prochaines élections prévues en 2028, insistant sur l’élaboration rapide d’un calendrier électoral clair et son financement.
M. Nkishi et le Front anti-dialogue considèrent que toute initiative de dialogue liée à la crise actuelle est une forme de capitulation et une négation de la souveraineté nationale. Le mouvement prône la résistance et la mobilisation populaire pour défendre la patrie face à l’agression étrangère, notamment en renforçant le soutien aux Forces armées de la RDC (FARDC). Une pétition lancée par ce front a déjà récolté environ 700 000 signatures, exprimant le refus d’un nouveau dialogue jugé stérile et inefficace.
Il appelle également la classe politique à mettre ses compétences et moyens au service de la défense nationale, et interpelle la communauté internationale pour qu’elle soutienne une action plus ferme contre les groupes armés et cesse de privilégier les négociations sans résultats tangibles.
Dieudonné Nkishi répond aux questions de Blaise Shindani Kambala :
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