Plaidoyer pour la nationalisation de la langue des signes

Le ministère en charge des Personnes vivant avec handicap (PVH) plaide pour la reconnaissance de la langue des signes comme la 5e langue nationale à l’instar de lingala, Swahili, Kikongo et Tshiluba.

Piloté par Irène Esambo, ce ministère a réitéré cette requête, vendredi 17 octobre, lors de la clôture de la Semaine internationale des sourds et de la journée internationale de la langue des signes 2025, à Kinshasa. 

Au nom de la ministre des Personnes vivant avec handicap empêchée, son Directeur de cabinet, Dieudonné Wedi Djamba a souligné que la langue des signes constitue un droit fondamental et s’inscrit dans la vision inclusive du Président de la République.

Il a expliqué que cette vision est matérialisée par la ministre Irène Esambo avec l'initiation de la rédaction du Dictionnaire en langue des signes congolaises, reconnue par la Loi organique numéro 22 à l’article 44 alinéa 5

Les participants à cette cérémonie ont salué les avancées obtenues notamment la loi organique, la création de l’Académie de développement de la langue des signes, tout en plaidant pour un meilleur accès à l’information via des médias accompagnés d’interprètes.

Des personnes sourdes ont encouragé l’Etat à mener des campagnes de vulgarisation et de promotion de leur langue à travers tout le pays en vue de leur faciliter l’inclusion sociale.

Cette semaine s’est clôturée sur un message d’espoir celui de faire de la langue congolaise des signes un véritable levier de dignité, d’égalité et de citoyenneté pour les personnes sourdes.

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