Des centaines de familles déplacées du Nord-Kivu et Sud-Kivu, réfugiées à Kinshasa depuis plusieurs mois, lancent un appel pressant aux autorités nationales et aux partenaires humanitaires. Confrontées à une précarité extrême, elles vivent sans logement stable, nourriture suffisante, ni même accès à l’eau potable.
« Nous menons une vie très difficile à Kinshasa. Certains sont hébergés dans des familles d’accueil, d'autres dans des écoles ou des églises. Il y a même ceux qui n’ont rien, pas même de quoi boire », témoigne Augustin Kazaroho, porte-parole des déplacés, au micro de Radio Okapi.
Face à cette urgence, une délégation de déplacés a été reçue le lundi 20 octobre par le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH). Munie d’un plan d’action de trois mois, elle sollicite un appui rapide pour la mise en œuvre de projets à impact immédiat.
Appel à la MONUSCO et au gouvernement
Les déplacés espèrent que la MONUSCO, dans le cadre de son mandat de protection des civils, pourra accompagner des solutions concrètes pour soulager leur détresse. Ils appellent également le gouvernement congolais et les organisations humanitaires à agir sans délai pour prévenir une crise humanitaire silencieuse dans la capitale.