
La situation humanitaire en Ituri se dégrade de plus en plus en raison d’une baisse d’environ 40% des ressources allouées aux organisations humanitaires. Samedi 25 octobre, l’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (UNADI) a mis en garde contre l’aggravation des souffrances de plus d’un million cinq cent mille personnes déplacées, réparties dans plus de soixante sites et familles d’accueil à travers la province.
Face à ces défis, Michel Meta, responsable de l’UNADI, appelle le gouvernement à combler ce déficit budgétaire, à imposer la paix et à assumer pleinement sa responsabilité dans la prise en charge des déplacés. Il insiste également sur la nécessité de renforcer la présence militaire pour restaurer l’autorité de l’État et faciliter le retour des populations dans leurs villages.
L’UNADI souligne que la situation des déplacés en Ituri reste préoccupante malgré les efforts des humanitaires. « De nombreux enfants sont privés d’école depuis sept ans, les structures sanitaires sont inexistantes ou insuffisamment équipées dans plusieurs sites de refuge, et certains lieux restent inaccessibles en raison de l’insécurité ».
Olivier Kakudulo, chef de bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) à Bunia, redoute pour sa part, une détérioration prochaine de la situation, annonçant une réduction de 40% des ressources allouées aux opérations humanitaires, ce qui entraînera une diminution directe du nombre de bénéficiaires de l’aide.








