
Plus de 32 000 enfants sont encore actifs dans les groupes armés dans les provinces de l’Ituri, du Maniema, du Tanganyika, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Le Réseau régional des organisations de la société civile contre le recrutement et l’utilisation des enfants soldats a avancé ces chiffres, mercredi 29 octobre, à la clôture d’un atelier tenu à Beni, au Nord-Kivu
Pour résoudre cette problématique, l’un des membres de cette structure, Raphaël Lumoo, a recommandé au gouvernement de déployer des efforts pour restaurer l’autorité de l’État dans ces cinq provinces.
« L’État devra faciliter la séparation de ces enfants encore utilisés par les groupes armés dans ces provinces. Ils doivent être réinsérés dans leurs communautés », a déclaré Raphaël Lumoo.
La communauté internationale est appelée à accompagner le gouvernement congolais dans les processus de paix engagés, notamment ceux de Washington et de Doha.
Les participants ont demandé au gouvernement congolais et à la communauté internationale de coaliser leurs efforts pour mettre fin à cette grave violation des droits de l’enfant.
Ils ont constaté que plus les groupes armés restent actifs, plus les enfants sont impliqués.
« En tant qu’acteurs locaux, nous restons engagés dans la surveillance de toute utilisation d’enfants par les groupes armés encore actifs », ont-ils conclu.







