Des étudiants congolais plaident pour l’accélération du partenariat stratégique RDC-États-Unis

Un collectif de coordonnateurs et de présidents d’étudiants issus des universités et instituts supérieurs de Kinshasa a remis, le jeudi 30 octobre, un mémorandum à l’Ambassade des États-Unis en République démocratique du Congo. Objectif : exprimer leur soutien ferme, mais aussi leur impatience, quant à la concrétisation du partenariat stratégique entre la RDC et les États-Unis, notamment dans les domaines des minerais critiques et des infrastructures.

Accompagnés par une dizaine d’étudiants, les porte-parole du milieu académique ont tenu à faire entendre leur voix, estimant que cet accord est crucial pour l’avenir du pays. Pour Beny Kibala, coordonnateur de la Haute école de commerce et membre de la délégation, ce partenariat représente une opportunité majeure pour combler le retard structurel de la RDC en matière de développement.

Dans le document remis à l’ambassadrice américaine, les étudiants congolais saluent « l’engagement du président Donald Trump en faveur de la paix mondiale, notamment en République démocratique du Congo, où des millions de vies ont été fauchées par une guerre atroce ». Ils y voient « une lueur d’espoir » et expriment leur « profonde gratitude ».

Le mémorandum insiste sur le rôle central du partenariat stratégique dans les secteurs minier et des infrastructures, présentés comme « le levier fondamental de notre espoir pour instaurer une paix durable ».

Au-delà de la paix, les étudiants considèrent cet accord comme un gage d’avenir professionnel. Ils évoquent des « perspectives prometteuses » et la promesse de « création d’emplois décents et durables », une question vitale pour une jeunesse sur le point d’intégrer le marché du travail.

Enfin, la communauté estudiantine s’engage à « sécuriser les investissements américains en RDC » et à « soutenir le partenariat RDC-USA ». Elle recommande aux deux gouvernements d’accélérer la signature d’un accord « équitable et durable », et appelle Washington à renouveler les sanctions contre les acteurs impliqués dans la déstabilisation de l’Est du Congo.