Relance agricole dans le Grand Équateur : une équipe conjointe Économie nationale-Agriculture en action

Le vice-Premier ministre en charge de l’Économie, Daniel Mukoko Samba, et le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi ont échangé jeudi 30 octobre à Kinshasa sur la possibilité de redynamiser la chaîne de valeur agricole, accroître la production et garantir la sécurité alimentaire des Congolais.

Pour les deux membres du Gouvernement, la relance des entreprises agricoles en sommeil est une priorité pour stimuler l’économie nationale. Cette rencontre fait suite à une mission de terrain menée par Daniel Mukoko dans les provinces de la Mongala et du Sud-Ubangi, au cours de laquelle il a évalué les réalités locales et présenté son rapport à son collègue de l’Agriculture.

À l’issue de leurs échanges, les deux ministres ont décidé de mettre en place une équipe conjointe chargée de conduire une étude de faisabilité. Objectif : relancer, dans les plus brefs délais, les entreprises agricoles du Grand Équateur.

« Le vice-Premier ministre de l’Economie nationale veut que nous allions au-delà des promesses et des planifications. Il faut produire des résultats concrets pour accroître l’offre nationale en produits alimentaires. Nous avons convenu d’un plan d’action qui, dans les deux semaines à venir, devra produire des résultats visibles sur le terrain », a déclaré Muhindo Nzangi.

Il a rappelé que le président Félix Tshisekedi a fait de l’agriculture une priorité nationale, évoquant « la revanche du sol sur le sous-sol ».

Une réponse aux attentes des agriculteurs

Durant huit jours, Daniel Mukoko Samba a sillonné les territoires de Kungu et de Gemena, dans le Sud-Ubangi et la Mongala, avec un objectif clair : relancer les pôles agricoles locaux et redonner un second souffle aux structures en déclin.

À Kungu, il a visité le Centre de Développement Intégré de Bwamanda (CDI Bwamanda), une ASBL autrefois florissante dans la production de café, maïs, cacao et soja. Bien qu’affaiblie, la structure continue d’encadrer de petites unités agricoles et de maintenir les routes locales.

Le ministre a inspecté les installations du centre : siège social, parc à engins, entrepôts, poulailler et école du personnel. Le directeur général du CDI Bwamanda a exprimé l’attente d’un appui concret du gouvernement central, principal partenaire de l’organisation.