Inhumation de Mgr Faustin Ngabu : l’ACEAC salue son dévouement et sa proximité pastorale

L’Association des Conférences épiscopales de l’Afrique Centrale (ACEAC) a rendu un vibrant hommage à Mgr Faustin Ngabu, ancien évêque de Goma et premier vice-président de l’ACEAC, lors de ses funérailles célébrées ce samedi 1ᵉʳ novembre à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Dans le message lu par Mgr Vincent Harolimana au nom de l’ACEAC, les évêques ont salué la mémoire d’un « grand pasteur » qui a marqué l’histoire du diocèse de Goma par « son dévouement et sa proximité », laissant une empreinte durable dans la vie pastorale et chrétienne de la région.

Un bâtisseur de communion ecclésiale

L’ACEAC a rappelé le rôle visionnaire de Mgr Ngabu dans la construction de la communion ecclésiale, non seulement au sein de l’Église du Congo, mais aussi entre les diocèses du Burundi, de la République Démocratique du Congo et du Rwanda. C’est sous son impulsion qu’est née, le 3 décembre 1984, l’Association des Conférences Épiscopales de l’Afrique Centrale.

« Mgr Ngabu fut un véritable pivot autour duquel se sont progressivement construits le corps et l’esprit de l’ACEAC », souligne le message.

L’association a également mis en avant sa contribution à l’édification de structures d’échange ecclésial et de cohésion sociale dans la sous-région des Grands Lacs.

Un engagement pour la paix et la collégialité

Mgr Ngabu est célébré comme un pasteur profondément attaché à la collégialité et à la fraternité entre les conférences épiscopales de la région. Durant son mandat à la tête de l’ACEAC, il a promu « la dimension commune de l’histoire » du Burundi, de la RDC et du Rwanda, favorisant le partage d’expériences pastorales et le dialogue pour le bien du Peuple de Dieu.

Même après son éméritat, il est resté engagé pour la paix, soutenant les mouvements d’action catholique et les communautés nouvelles, dont le Chemin néo-catéchuménal.

Pour les évêques de la région, Mgr Ngabu restera « présent au cœur de l’ACEAC, un sage du village, comme un baobab au pied duquel nous nous réunissons pour nous ressourcer spirituellement ».