
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) appuie la création du Centre intégré des services multisectoriels à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Ce centre vise à prendre en charge les victimes de violences basées sur le genre (VBG) dans cette région post-conflit, en leur offrant un accompagnement médical, juridique et psychosocial, tout en luttant contre les inégalités et en proposant une réponse globale.
Implanté au sein de l’hôpital général de Kalemie, le centre accueille les cas référés par les structures locales. Depuis son ouverture, il reçoit en moyenne une trentaine de patientes et patients chaque mois, venus de divers territoires de la province.
Une prise en charge centrée sur la survivante

Dr Lyna Basika, médecin responsable du centre, détaille le parcours de soins :
« Nous prenons en charge toutes les formes de VBG, ainsi que des pathologies gynécologiques invalidantes comme les fistules obstétricales et les prolapsus utérins ».
Elle précise que l’accueil commence par un accompagnement psychosocial :
« Les survivantes sont d’abord écoutées par les assistants psychosociaux (APS), qui orientent ensuite les cas selon les besoins spécifiques : soins médicaux, soutien psychologique, assistance juridique ou réinsertion ».
Un accompagnement complet et humain
Selon le Dr Basika, la prise en charge est holistique :
« Les patientes peuvent bénéficier de médicaments, d’une hospitalisation, d’un repas, d’un transport de retour et de kits de dignité. Depuis l’ouverture, nous recevons des malades de toute la région, munis de fiches de référencement. Le centre est très fréquenté ».








