
Alors que l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale et du rapporteur adjoint est prévue pour le jeudi 13 novembre, plusieurs députés et acteurs sociaux expriment leur préoccupation face au retard pris dans l’examen de la loi des Finances 2026. À moins de 45 jours de la clôture de la session ordinaire, essentiellement budgétaire, le projet de budget n’a toujours pas été examiné.
Certains députés, interrogés par Radio Okapi, rappellent que la Loi sur les Finances publiques accorde un délai de 60 jours aux deux chambres du Parlement pour examiner et adopter le budget. Pour Christian Mwando, président du groupe parlementaire de l’opposition Ensemble pour la République, ce retard est imputable aux manœuvres politiques internes :
« Ce retard est dû à la distraction des pétitions créées par l’Union sacrée dès le début de la session. Mais le budget doit être examiné coûte que coûte. À défaut, une session extraordinaire pourra être convoquée par le nouveau président ».
Des délais encadrés par la loi
De son côté, le député Gary Sakata, membre de l’Union sacrée, relativise la situation :
« La loi donne à l’Assemblée nationale un délai de 40 jours à compter du dépôt du projet de loi pour l’adopter, puis 20 jours au Sénat. Si le budget n’est pas voté à temps, le Président de la République pourra exécuter le projet tel que déposé par le Gouvernement ».
L’examen du budget 2026 devrait donc débuter après l’élection et l’installation du nouveau président de l’Assemblée nationale, prévue le 13 novembre. Ce scrutin est désormais perçu comme un préalable indispensable à la relance des travaux parlementaires sur le budget.








