
Lors du deuxième sommet mondial sur le développement, tenu mardi 4 novembre au Qatar, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a plaidé en faveur de l’instauration d’une véritable justice climatique.
« Sans justice climatique, il n’y aura pas de justice sociale durable. Nous attendons donc une transformation profonde du financement international. L’accès aux ressources vertes doit devenir plus rapide, plus prévisible et plus équitable. Il ne peut reposer sur des conditions qui punissent les pays vulnérables pour des désastres auxquels ils n’ont pas contribué », a déclaré le président congolais.
Il a également déploré l’injustice dans le financement alloué à la protection de la biodiversité de son pays, soulignant que le bassin du Congo constitue un rempart écologique essentiel pour l’humanité face au réchauffement climatique.
« La RDC continue d’honorer ses engagements climatiques avec sérieux, mais le sous-financement chronique de l’adaptation et de l’atténuation freine la mise en œuvre des objectifs de développement durable », a-t-il ajouté.
Félix Tshisekedi a insisté sur le fait que le changement climatique n’est pas un débat théorique pour la RDC, mais une réalité vécue au quotidien.
Il a signalé des cas d'inondations meurtrières, des érosions qui engloutissent des quartiers entiers, et une sécheresse qui détruit les récoltes, plongeant des familles entières dans l’insécurité alimentaire.
Son allocution intervient à la veille de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 30), qui se tiendra du 6 au 21 novembre à Belém, au Brésil. Ce forum réunira des dirigeants mondiaux, des scientifiques, des ONG et des représentants de la société civile pour discuter des mesures prioritaires à adopter dans la lutte contre le changement climatique.







