
La ville de Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, accueille cette semaine la 30ᵉ Conférence des Parties sur le changement climatique (COP30), réunissant des représentants de 143 pays, dont près de 100 chefs d’État et de gouvernement. La République démocratique du Congo, représentée par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, y joue un rôle central en tant que pays détenteur d’une biodiversité essentielle à l’équilibre climatique mondial.
Le président Tshisekedi fait son grand retour à la COP après sa dernière participation à Glasgow en 2021. Il est venu soutenir les efforts du président brésilien Lula pour mobiliser des financements en faveur de la conservation des forêts tropicales, notamment à travers le lancement de la Facilité des forêts tropicales perpétuelles (TFF).
Le Couloir vert Kivu-Kinshasa au cœur des priorités
La RDC souhaite que le Couloir vert Kivu-Kinshasa, présenté à Davos, soit mis en exergue à la COP30. Ce projet vise à renforcer la résilience écologique et la conservation des forêts congolaises, tout en créant des opportunités de développement durable.
« Ce que nous voulons, c’est que le Couloir vert lancé à Davos soit mis en exergue ici. Et nous allons nous y atteler », a déclaré Tina Salama, porte-parole du chef de l’État.
La RDC plaide pour :
- La réaffirmation du multilatéralisme dans la lutte contre le changement climatique,
- Le rehaussement des ambitions collectives en matière d’action climatique,
- La mobilisation de financements accrus et prévisibles, notamment pour l’adaptation et la gestion des pertes et préjudices.








