
Un malaise grandit dans le secteur de l’éducation nationale, où les enseignants dénoncent le retard récurrent dans le paiement de leurs salaires mensuels. Réagissant ce jeudi 13 novembre sur Radio Okapi, la Synergie des syndicats des enseignants a fustigé cette situation, redoutant qu’elle n’entrave le bon déroulement du travail pédagogique à travers le pays.
Selon le porte-parole de la Synergie, Jean-Bosco Puna, les calendriers convenus avec le Gouvernement prévoyaient le début de la paie le 20 de chaque mois.
« Ce n’est plus respecté aujourd’hui ! Et cela a des répercussions sur le travail de l’enseignant, qui est forcé d’attendre une paie qui n’arrive pas. Même pour se rendre à son poste de travail, cela pose un problème », a-t-il dénoncé.
Promesses non tenues et malaise accru
Jean-Bosco Puna a également pointé la non-tenue de la promesse gouvernementale concernant l’ajout prévu au quatrième trimestre. Selon lui, cette situation renforce le malaise des enseignants et met en lumière l’absence de réforme salariale, pourtant attendue au Parlement en sa qualité d’autorité budgétaire.
Le porte-parole a enfin dénoncé l’explosion des cadres organiques, marquée par des recrutements jugés irréguliers et de fausses mécanisations. Ces pratiques empêcheraient le Gouvernement de maîtriser les effectifs réels des agents de l’État qu’il emploie.








