
Huit mois après avoir réussi au concours organisé par l’État, au moins 1 700 candidats inspecteurs de la police judiciaire du parquet affirment être abandonnés à leur triste sort.
Jeudi 13 novembre, ils ont organisé à Kinshasa une marche pacifique, de la Primature jusqu’au Palais de justice, pour demander aux autorités l’ouverture des sessions de formation à l’École nationale de criminologie, comme prévu.
Ils sollicitent également la signature d’un arrêté par le ministre d’État en charge de la Justice pour leur prise en charge.
« A un moment donné, on nous avait appelés au ministère de la Justice où nous avions déposé nos dossiers et passé le contrôle. Jusque-là, nous n’avons pas eu de suite favorable. Notre ministre de tutelle ne veut pas nous recevoir. A l’inspection générale de la police judiciaire, on nous donne des réponses non satisfaisantes. C’est pourquoi les candidats ont décidé de marcher pour réclamer leur droit, notamment l’ouverture des sessions de formation et une prise en charge, car certains collègues venus de l’intérieur dorment à la belle étoile », a expliqué Donat Mwana, l’un des candidats inspecteurs.
Il a ajouté que plusieurs de leurs collègues venus de l’intérieur du pays attendent de manière désespérée :
« C’est pourquoi nous demandons au Président de la République et à la Première ministre de s’impliquer personnellement. À la police judiciaire, on nous dit qu’on va annuler le test. Nous demandons aussi aux médias de nous aider pour que les candidats soient pris en charge et que la formation puisse commencer ».





