
En deux, jours deux personnes ont été tuées par balles et une autre personne blessée à Kalemie, signe de la recrudescence dans cette ville du Tanganyika. Dans une déclaration ce jeudi 20 novembre à Radio Okapi, Nathan Mugisho, coordonnateur de l’Association Umoja ni nguvu (l'union fait la force) dénonce notamment le silence des députés provinciaux du Tanganyika.
Des témoins rapportent que plusieurs cas de vols à mains armés sont signalés et des coups de feu sont entendus régulièrement dans différents quartiers de la ville.
"Le lundi 16 novembre, on s’est réveillé avec un corps sans vie de Georges, un jeune de moins de 40 ans tué par qui ? Personne ne connait. Le 19, on se réveille le matin vers 2 heures du matin, il y a crépitement des balles du côté de Lubadji vers Trico. Il y a Mr Arsène, connu de tous parce que c’est un jeune œuvrant dans l’entrepreneuriat ici localement, a été tué par des bandits, par des balles à son domicile", rapporte Nathan Mugisho.
Un autre de banditisme a été répertorié à Kapangula, où une épouse d’un infirmier du centre de santé de Kankomba a été visité à son domicile. Les bandits ont tiré sur elle à sa jambe. Blessée et saignante, on l’a amené à l’hôpital, selon la même source.
Des crépitements des balles ont été entendus également à Kabwa à Mukuku.
Nathan Mugisho dénonce "le silence des députés qui sont en train de voir comment est-ce que les gens sont en train de mourir mais qui ne disent aucun mot".
Contacté par Radio Okapi, le maire de Kalemie, David Mukeba Mbombo, reconnait cette montée du banditisme dans la ville. Selon lui, des efforts sont fournis pour traquer les malfrats. Ce phénomène est constaté souvent vers la fin de l’année, précise-t-il.







