
Cinq jours après l’incendie qui a ravagé les entrepôts centraux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, la Synergie des missions d’observation citoyennes des élections (SYMOCEL) appelle à la mise en place d’une enquête pour faire toute la lumière sur cet événement.
Dans un communiqué publié lundi 24 novembre, cette organisation de la société civile a souligné le caractère flou entourant ce drame.
« Il faut une enquête indépendante dans laquelle les missions d’observation électorale et la société civile soient impliquées pour clarifier les circonstances de cet incendie », a déclaré le coordonnateur de la SYMOCEL, Luc Lutala.
Il s’étonne également de la manière dont la CENI a annoncé cet incendie :
« Deux choses nous étonnent dans cette annonce. La première est que la CENI n’a pas tiré les leçons de l’incendie survenu en 2018 dans ses entrepôts centraux, qui avait causé d’importants dégâts. On se rappellera aussi le vol des dispositifs électoraux de vote en 2023, où des particuliers avaient été trouvés en possession de matériels sensibles de la CENI. Ces événements auraient dû pousser la CENI à renforcer ses procédures de sécurisation des matériels électoraux ».
La CENI a précisé dans son communiqué que les premières enquêtes ont permis de déterminer l’origine du feu. Elle a également mentionné le soutien des autorités de Kinshasa et l’appui des équipes de sapeurs-pompiers venues de plusieurs structures pour participer à l’extinction de l’incendie.







