En moins d'un mois, la RDC a enregistré trois naufrages meurtriers sur ses rivières, révélant la dangerosité persistante des transports fluviaux. Le dernier drame en date est intervenu dimanche 23 novembre sur la rivière Semuliki, à Kambo (75 km de Beni au Nord-Kivu). Cinq personnes ont été sauvées, mais le bilan reste incertain.
Dans la nuit de mercredi à jeudi 20 novembre, une vingtaine de passagers étaient portés disparus dans le naufrage d’une embarcation sur le lac Tanganyika, au large de la localité de Lusenda dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu.
À Kinshasa, c’est un accident de la route qui vient de couter la vie à au moins 11 personnes, ce mardi 25 novembre. Il s’agit d’un camion chargé de caillasses sur la route Matadi.
Face à cette série d'accidents meurtriers, la coalition de l'opposition, Lamuka, exige une amélioration urgente du secteur des transports en RDC.
Lamuka pointe du doigt les conditions précaires et la vétusté des moyens de transport sur l'ensemble du territoire, qu'il s'agisse des voies aériennes, routières ou fluviales.
-Quelle lecture faire de ces accidents récurrents dans le secteur des Transports en RDC ?
Invités :
-Mbonzi Wa Mbonzi, Cadre du parti politique MLC, parti membre de l’Union sacrée de la nation.
-Prince Epenge, président du parti politique ADD Congo et porte-parole de la coalition Lamuka.
-Lems Kamwanya, économiste et ancien directeur de cabinet adjoint au ministère des Transports et Voies de communication. Il est également ancien coordonnateur de tous les corridors des transports nationaux et internationaux. Et expert en transport multimodal.






