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Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, à Beni, dans le Nord-Kivu, dimanche 1 septembre 2019. UN Photo/Martine Perret<br />](https://photos.radiookapi.net/picture/20190901091357742043-Guterres_Beni.jpeg?imgmax=1200)
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est déclaré profondément alarmé par l’escalade de la violence dans la province du Sud-Kivu et par ses graves conséquences humanitaires, notamment le déplacement de plus de 200 000 personnes depuis le 2 décembre. Il condamne également la nouvelle offensive menée par la rébellion du M23/AFC dans cette région.
Dans un communiqué publié ce jeudi 11 décembre par son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU condamne fermement la nouvelle offensive lancée par l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23) dans plusieurs localités du Sud-Kivu, dont Kamanyola, Luvungi, Katogota et Uvira, qui a causé des victimes parmi les civils.
Le Secrétaire général appelle à une cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités, conformément à la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité. Il avertit que cette escalade risque de compromettre les efforts visant à une solution durable à la crise et d’accroître le risque d’un embrasement régional plus large.
Respect des engagements internationaux
Il exhorte les parties à respecter les engagements pris dans le cadre des Accords de Washington pour la paix et la prospérité, signés le 4 décembre, ainsi que le Cadre de Doha pour un accord de paix global, adopté le 15 novembre.
Le Secrétaire général souligne que l’ONU est pleinement mobilisée pour travailler avec ses partenaires afin d’assurer une aide humanitaire aux populations affectées. Il réaffirme également sa disponibilité à appuyer les efforts diplomatiques en cours pour rétablir la paix dans l’Est de la RDC et dans la région, conformément à l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération (PSC).







