La Fec ne réclame aucun avantage en réparation des destructions lors des derniers affrontements

Bien que plusieurs d’entre eux sont victimes des derniers affrontements qui ont eu lieu à Kinshasa,Les opérateurs économiques renoncent à demander des avantages supplémentaires au Gouvernement. Les membres de la Fec vont prendre en charge elles-mêmes leurs dépenses de relance. Ils l’ont dit ce mercredi au cours d’une séance de travail qui les a réunis avec les ministres du secteur économique, l’Anapeco et la Copemeco,indique radiookapi.net

Il était question, au cours de cette réunion, d’évaluer les dégâts et les conséquences économiques des affrontements du 22 au 23 mars dernier.

Le président de la Fec, Albert Yuma Mulimbi, précise que Le patronat congolais ne demande pas l’allègement fiscal. « Nous avons remis au gouvernement une liste des entreprises qui ont été touchés et qui ont connu des dégâts matériels important. Ces dégâts sont en cours d’évaluation. Nous ne voulons pas prendre aujourd’hui le prétexte de ces évènements malheureux pour commencer à demander à un Etat, qui cherche les moyens, à être indemnisés. Nous avons assuré le gouvernement que nous nous remettons totalement au travail. Toutes les entreprises touchées se sont aujourd’hui remises au travail. Elles vont prendre elles-mêmes en charge les dégâts matériels qu’elles ont subis. Pour montrer notre solidarité, non seulement avec le gouvernement mais avec le peuple, parce que c’est nous qui créons les emplois, c’est nous qui créons les richesses. Si nous arrêtons de travailler, si nous attendons que le gouvernement nous indemnise, c’est la population qui sera frappée. Beaucoup d’entre nous vont faire appel à leurs assurances, d’autres vont prendre sur leurs fonds propres pour reconstituer des stocks, pour reprendre leurs activités… Mais nous avons dit qu’il faut permettre à ces opérateurs économiques, qui ont été perturbés dans leur travail administratif, d’avoir un délai pour analyser la situation. Et donc, nous avons demandé au gouvernement le report de la date de dépôt des déclarations fiscal de 1 mois ».

Entre temps, le ministre du plan, Olivier Kamitatu, a précisé que le gouvernement voulait se rapprocher du monde économique. Cela, pour témoigner son soutien aux entreprises qui ont été touchées lors des affrontements de la semaine dernière.

Les ministres de l’économie et finances, présents à cette réunion, ont enregistré les préoccupations des opérateurs économiques. Ils les transmettront au gouvernement.