60 inspecteurs de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel réclament le paiement de leurs arriérés de salaires. Il s’agit de 60 mois pour certains et de 18 mois pour d’autres. Ces inspecteurs ont été nommés en 2001 et en 2004 après un concours organisé par leur ministère de tutelle, indique radiookapi.net
Ces inspecteurs ont déposé mercredi un mémorandum à l’autorité du district de l’Ituri. Ils accusent le service de contrôle et de la paie des enseignants, SECOPE, d’être à la base de leur malheur. Anotane Pascal est leur porte parole : « Nous sommes mécanisés et on nous a réquisitionnés comme inspecteurs après avoir réussi au concours. Et nous restons sans bénéficier de notre salaire. Nous avons intéressé le service spécialisé de paie des enseignants, nous n’avons pas obtenu une solution satisfaisante. Nous avons intéressé notre autorité hiérarchique qui est l’IPP, il demandait que le chef de cellule de SECOPE puisse voir les gestionnaires afin que nous puissions bénéficier de nos salaires. Il a répondu dernièrement à la radio qu’il paie les associations et non les individus, et que ce problème ne le concerne pas ».
rnLe responsable des services de SECOPE en Province Orientale, André Dekanda, déclare que ces lauréats inspecteurs n’ont jamais bénéficié d’un arrêté du ministre de l’EPSP. Arrêté qui aurait consacré leur intégration au sein du corps des Inspecteurs. « Pour ce qui est des lauréats inspecteurs, il faudrait attendre que le ministre prenne un arrêté pour les intégrer dans le corps des inspecteurs. C’est seulement à partir de ce moment là qu’ils pourront être payés comme inspecteurs. Parce que, jusque là, ils n’ont pas encore intégré le corps des inspecteurs. L’arrêté a été pris pour la ville de Kinshasa, si je ne me trompe pas, également pour ceux du Bas-Congo. Pour Bunia dont nous parlons, ils ne sont pas encore intégrés dans le corps des inspecteurs. Selon une des instructions ministérielles, ils doivent rentrer dans leurs écoles de provenance pour toucher leur salaire ».
Entre temps, au niveau de leurs établissements scolaires de provenance, tous ces inspecteurs sont déjà remplacés. Le chef de division de l’EPSP à Bunia indique que leur salaire est accordé à ceux qui les ont remplacés.