Le prix du carburant est à la hausse depuis la semaine dernière chez les revendeurs des produits pétroliers appelés communément Kadhafi. Un litre d’essence est passé de 600 francs congolais à 700, voire 800 francs, rapporte radiookapi.net
Il s’observe, depuis quelques jours, une forte concentration des personnes munies de leurs bidons en main, des véhicules et des motos en stationnement. Tous sont à la recherche d’un ravitaillement hypothétique en produits pétroliers. Les transporteurs doivent faire face à des longs fils d’attente devant les stations d’essence.
La flambée du prix des produits pétroliers sur le marché noir engendre des nombreuses complications aux usagers de la route. Le carburant se négocie désormais à 700 Fc voire 800Fc auprès des revendeurs des produits pétroliers au lieu de 579 Fc, le prix officiel.
Il est difficile de s’en procurer compte tenu de la multitude des personnes en attente d’approvisionnement. Seuls les kadhafi figurent parmi ceux qui peuvent s’en octroyer.
Le gel des stocks par les responsables des stations d’essence explique la spéculation des prix, affirment les conducteurs des motos et taxi. Ceux- ci ne comprennent pas pourquoi les opérateurs du secteur pétrolier Cobil et Fina notamment livrent rarement du carburant à leurs clients. Pour l’instant, aucun des responsables de ces entreprises pétrolières ne s’est prononcé sur cette question.
Depuis ce matin, aucune station n’a servi du carburant. Les propriétaires des engins motorisés se contentent d’en acheter chez les revendeurs à un prix supérieur à celui affiché dans les stations-service.