La décision de l’administrateur d’abattre sauvagement des arbres suscite la colère des habitants de Monganjo. Cette population l’accuse d’avoir autorisé à une entreprise commerciale de procéder à cette opération sans leur consentement, rapporte radiookapi.net
La population de cette collectivité récuse la décision prise par l’administrateur du territoire sans leur consentement. Ils affirment que la moitié de leur forêt d’environ dix hectares est vidée avec les exploitations antérieures. Cette exploitation a débuté depuis octobre de l’année dernière à 200 kilomètres de Kisangani.
L’autorité de cette juridiction réfute cette affirmation. L’action de cette entreprise commerciale, a-t-il indiqué, s’effectue en application du cahier des charges signé avec les autorités locales.
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Les habitants reconnaissent les avantages tirés de cette forêt. Il s’agit entre autres de la chasse, la cueillette des chenilles et de la fabrication des pirogues, rapportent–ils. L’autorité administrative a doté la Sodefor des policiers pour mater la population. Ce qui a occasionné la fuite du chef de groupement de Monganjo.
rnFace à ces agitations, l’administrateur du territoire affirme que les accusateurs ne sont pas les vrais représentants de la population. Ils sont mécontents pour n’avoir pas trouvé la part du lion dans le partage des biens octroyés par la Sodefor, martèle-t-il.
Sur le terrain, a-t-il poursuivi, cette compagnie a déjà entretenu 25 kilomètres de route, distribué des vélos et des friperies; elle a débuté la construction des12 écoles et 12 centres de santé conformément au prescrit du cahier des charges.
Par ailleurs, le gouverneur intérimaire de la province est déjà informé de cette situation.
Il a promis de s’y pencher dès ce lundi.