Selon le médecin chef de cette zone de santé, le Dr Walumba Omari, plus de 100 nouveaux cas ont été découverts au 1er trimestre de 2007. Celui-ci demande plus de médicaments afin de lutter contre cette propagation, rapporte radiookapi.net
Le Dr Walumba Omari insiste sur le fait qu’en dehors de l’agent causal de la maladie, il y a d’autres facteurs aggravants. Selon lui, il faudrait combattre ces facteurs, tels les mauvaises conditions socio-économiques. « Au niveau du 1er trimestre, d’après les données que nous avons, on a pu dépisté une centaine des cas. Ils sont actuellement mis sous traitement. Cette maladie est provoquée par un bacille, le bacille de Koch. Mais il y a également des facteurs favorisant. Parmi eux, il y a les conditions socio-économiques, notamment la pauvreté. Il y a également la malnutrition. Ce qui a fait que, par moment, il y a eu recrudescence parce que les gens ont été démunis, dépouillées de leur bien, et ils ont vécu dans une misère jamais connue ».
Selon le médecin, la plupart des cas ont été retrouvés au niveau de Kibombo-Centre. Le Dr Walumba Omari insiste que, pour lutter contre la propagation de cette maladie, il faut que les malades soient dépistés et mis sous traitement.
Le docteur OMARI signale aussi, qu’hormis la thérapeutique, il continue la sensibilisation. Ce, afin d’amener les populations à se présenter dans l’un des 2 centres de dépistage. L’un est installé à Kibombo et l’autre à Likeri, à une cinquantaine de kilomètres de Kibombo.