Le groupe Justice et libération dénonce les violations des droits de l’Homme

Le président de cette association de défense des droits de l’Homme a jugé préoccupante la situation des droits de l’Homme dans la province. Selon lui, les tracasseries militaires, les évasions de prison ainsi que la circulation d’armes légères y sont monnaie courante, rapporte radiookapi.net

Le président du groupe Justice et libération, Pierre Kibaka Falanga, l’a déclaré au cours d’un point de presse. C’était à l’occasion de la présentation du rapport du 1er trimestre de l’année 2007 sur la situation des droits de l’homme en Province Orientale.

Pierre Kibaka Falanga parle notamment de la circulation d’armes légères et de petits calibres parmi la population civile. Au mois de janvier dernier, policiers et étudiants de Buta s’étaient accrochés. D’autre part, les criminels courent les rues de la cité, faute de prison, le tribunal militaire a du mal à siéger faute de juges et, à Buta, il n’y a ni avocats, ni défenseurs judiciaires.

Le président du groupe Justice et libération dénonce en outre les exactions policières et militaires quasi quotidiennes dans la commune de Lubunga, à Kisangani. L’évasion régulière des détenus de la prison centrale et la lenteur dans l’exécution des dossiers judiciaires sont autant d’éléments qui ne rassurent pas, a-t-il affirmé.

Pierre Kibaka a par ailleurs fait remarquer la résurgence de certaines maladies endémiques dans la province. Cela, bien que certaines aient été déclarées maîtrisées par les autorités sanitaires. Le groupe Justice et libération en appelle à la lutte contre l’impunité et la mobilisation de la société civile. Cela dans le but d’améliorer cet état des choses et d’accompagner la population à tous les niveaux.