Cassure de ponts, gros nids de poule, inexistante de caniveaux sur le tronçon, l’axe routier Bukavu-Bunyakiri, long de 85 kilomètres, est dans un état de délabrement avancé. Des véhicules en provenance de Bukavu mettent plus d’une semaine pour atteindre Bunyakiri. Conséquence : la peur des transporteurs d’engager leurs véhicules sur cette voie et le risque d’enclavement de cette cité de 3000 âmes, rapporte radiookapi.net
Lebon Mulimbi, chef de centre de Bunyakiri explique : « Les propriétaires de véhicules hésitent de les confier aux acheteurs de manioc et de l’huile de palme à cause du mauvais état de route. Ces acheteurs baissent maintenant les prix de leurs produits afin de les écouler rapidement »
Pour M. Mulimbi, cette préoccupation a été soumise maintes fois à l’autorité provinciale et même à l’Office des routes, sans suite.