Une équipe de l’Unicef vient d’achever cette semaine une mission d’évaluation de leur programme de coopération avec les partenaires locaux. Pour l’administrateur de l’Unicef/Kasaï Oriental, certains personnels de santé affichent des lacunes dans la gestion en Programme Elargi de Vaccination, rapporte radiookapi.net
A l’issue de cette mission, le Dr Jean Kitwanda, administrateur de l’Unicef, a déclaré que les termes du programme de coopération ont été globalement bien respectés par leurs partenaires. Toutefois, des efforts restent à faire dans le secteur de la santé afin d’éviter des épidémies comme celles de la coqueluche, et de la rougeole. Celles-ci ont frappées le district du Sankuru au début du mois de juin qui vient de s’écouler.
Pour le Dr Jean Kitwanda, le problème qui se pose sur le plan de la santé, c’est la prestation de service au niveau des centres de santé qui vaccinent. « On a quelques chiffres contradictoires entre les données de vaccination et la surveillance, puisqu’ils ont des couvertures de vaccinations très élevées. Mais, par contre, on trouve que l’épidémie a éclaté. Ça signifie qu’il y a un problème sur le dénominateur que j’utilise. Il y a un problème aussi sur le prestataire au niveau des soins de santé. D’ailleurs, en collaboration avec la coordination du Kasaï Oriental, il y a une formation des infirmiers pour les zones de santé qui ont été ciblées comme des zones de santé à problèmes. Les infirmiers seront formés en gestion PEV [Programme élargi de vaccination] . »
Le Dr Jean Kitwanda ajoute que l’Unicef compte appuyer cette formation avec les différentes stratégies pour atteindre effectivement les enfants. Selon lui, les vaccins et les fonds sont disponibles. Dès la semaine prochaine, les participants seront invités à la formation en gestion PEV.
