De nombreux paysans des faubourgs de Mbandaka se plaignent des rackets perpétrés par des forces de l’ordre à travers des barrières érigées à la sortie de la ville et le long du Fleuve Congo. L’Inspecteur provincial de la police nationale congolaise/Equateur, le Général Gédéon Lombo promet des sanctions contre les policiers qui seront pris la main dans le sac, rapporte radiookapi.net
Beaucoup de paysans qui viennent vendre leurs marchandises à Mbandaka ont décidé de stopper l’approvisionnement de la ville par crainte des rackets. Par cette décision, ils veulent aussi manifester leur ras-le-bol. Pour passer les barrières érigées par ces forces de l’ordre, les paysans sont obligés de donner des chikwangues, des poissons, des cossettes de manioc, de l’huile de palme et de l’argent, d’après des nombreux témoignages recueillis par radiookapi.net rnA cause de ces ennuis, rares sont les paysans qui osent encore venir à Mbandaka. Nombreux sont ceux qui préfèrent garder leurs produits agricoles aux villages et attendre que les preneurs viennent les y acheter. La rareté des denrées alimentaires et la hausse des prix sont déjà redoutées à Mbandaka. Joint vendredi, l’Inspecteur provincial de la police de l’Equateur, le général Gédéon Lombo, a reconnu l’érection de ces barrières. Elles ont été placées pour faire face à l’infiltration des insurgés Enyele (NDLR : Les « Enyele » sont des jeunes armés qui se sont affrontés avec les forces loyalistes dans le territoire de Kungu à la suite des conflits intercommunautaires sur les droits de pêche), a-t-il expliqué à radiookapi.net. Le Général Gédéon Lombo a indiqué que si ces allégations sont avérées, les policiers coupables ne remplissent plus leurs missions qui consistent à sécuriser les voies d’entrée et de sortie et protéger la population. Il a promis des sanctions sévères contre les policiers qui seront pris la main dans le sac. Il a aussi encouragé les paysans qui sont victimes de ces exactions à dénoncer les policiers coupables.








