Le gouverneur de la Province Orientale, Médard Autsai Asenga a rejeté, lundi, les accusations portées contre lui par une dizaine des députés provinciaux. Ces derniers l’accusent, dans une motion de défiance déposée contre lui à l’assemblée provinciale, de mauvaise gestion et de détournement des deniers publics. Cette motion est non fondée, a réagi M. Atsaï à radiookapi.net
Les informations portées à l’attention du public doivent être sincères et saines, estime le gouverneur de la Province Orientale, Médard Atsai. Il rejette toutes les accusations portées contre lui par des députés provinciaux à travers leur motion de défiance déposée la semaine dernière. « Lors qu’il y a de rancoeur et de mauvaise foi, on ne veut pas de la tête de quelqu’un sur base de cela, on lui fait de motions…, je crois que ça ne tient pas débout. L’opposition doit faire des critiques objectives et républicaines. Et la majorité doit gouverner en tenant compte de la minorité. Je peux vous affirmer que ce qui a été dit à mon sujet est faux et archifaux sur toute la ligne! », a déclaré le gouverneur Atsaï. Il a, toutefois, demandé aux auteurs de la motion d’apporter les preuves de leurs accusations.
Cette motion de défiance contre le gouverneur Atsaï a été signée par une dizaine de députés provinciaux de l’opposition ainsi que de la majorité présidentielle. Les signataires de la motion l’accusent de plusieurs griefs ; notamment la gestion opaque de la direction des recettes de la Province Orientale (DRPO), le détournement des salaires des fonctionnaires et la non-visibilité des travaux de cinq chantiers du président de la République.
Pendant ce temps, il n’y a pas de plénière à l’assemblée provinciale; le président de cette institution étant parti pour Kinshasa, à l’invitation du ministre national de l’Intérieur. Or, déplore l’opposition, c’est en principe au cours de la plénière de lundi que les députés devraient procéder à l’examen, au débat et vote de cette motion.
Deux présidents de groupe parlementaire de l’opposition, sur les six que compte cette institution, n’ont pas répondu à l’invitation du ministre de l’Intérieur.