Le prix du litre de carburants dans la zone Ouest de la République démocratique du Congo a connu une baisse de 10 % à partir du mercredi 8 octobre, selon une annonce faite la veille par le ministre de l’Économie nationale. Cette mesure concerne notamment l’essence, dont le prix à la pompe passe de 2 990 à 2 690 francs congolais.
Les consommateurs saluent la mesure
Sur le terrain, la nouvelle est accueillie avec enthousiasme par les automobilistes et les usagers :
« Nous remercions le Gouvernement pour cette baisse. Nous espérons qu’elle ne va pas se limiter qu’au carburant », s’est réjoui un consommateur rencontré à Kinshasa.
Beaucoup espèrent que cette réduction se traduira rapidement par une baisse du coût des biens et services, souvent impactés par les fluctuations du prix du carburant.
Les vendeurs dénoncent un déséquilibre financier
Du côté des stations-service, la réaction est plus mitigée. Plusieurs gérants déplorent une vente à perte, liée à des stocks achetés à des prix plus élevés avant l’annonce.
« Lorsque le prix baisse alors que nous avons encore du stock acquis à un tarif supérieur, cela crée un déséquilibre financier. Nous sommes contraints de vendre à perte, ce qui affecte notre rentabilité », explique un gérant.
Ils appellent l’État à mettre en place un mécanisme d’ajustement pour éviter que les opérateurs économiques ne soient pénalisés par des décisions brusques.
Les automobilistes espèrent que la baisse sera rapidement appliquée dans toutes les stations-service de Kinshasa, et qu’elle ne restera pas théorique ou limitée à certaines zones.
