Mbuji-Mayi: mortalité infantile et maternelle élevée, médecins et infirmiers en formation

Une session de recyclage en faveur des médecins et infirmiers de la ville de Mbuji-Mayi, responsables des structures sanitaires du réseau BDOM (Bureau diocésain des œuvres médicales) s’est ouverte mardi dernier pour combler le déficit de fonctionnement, l’une des causes d’un taux élevé de morbidité et de mortalité chez les femmes et les enfants.

Albert Tshizemba, médecin directeur du BDOM, fait un triple constat qui justifie cette formation :

  • baisse de niveau des infirmiers et infirmières sur terrain
  • faible fréquentation des femmes enceintes à la consultation prénatale,
  • et avec pour conséquence, un  taux de morbidité et de mortalité en croissance surtout chez les femmes et les enfants, a souligné le médecin directeur du BDOM

Le docteur Tshizembe explique :

Beaucoup de cas qui devaient être traités à l’hôpital, des cas graves, sont traités dans les centres de santé. La fièvre thyphoïde qui arrive même à perforer un intestin, se fait traiter très facilement au centre de santé au lieu de référer le cas à l’hôpital.

Pour le BDOM, donc, les responsables des formations médicales doivent faire un distinguo entre des cas de maladies qui peuvent être traitées dans un centre de santé, cas d’une diarrhée simple, et ceux des maladies qui requièrent l’intervention d’un hôpital, comme la fièvre typhoïde et le paludisme grave.