Exploitation sexuelle: la RD Congo compte encore des victimes

A l’occasion de la Journée internationale contre l’exploitation sexuelle, plusieurs ONG de ce secteur affirment que ce fléau continue encore à faire des victimes en République démocratique du Congo. Et cela, en dépit de nombreuses et intenses campagnes de sensibilisation et de mobilisation.

L’impunité reste pour la plupart des ONG de défense de droits de l’homme la cause de ce qui freine la lutte contre l’exploitation sexuelle en RDC.

Groupe international de paroles de femmes, GIPF, avait décidé de lancer le 4 mars 2009 la première édition de la Journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle.

C’était à Paris en présence notamment de représentant de 11 pays africains dont la RDC.

Une journée  instituée suite à l’ampleur du phénomène de l’exploitation sexuelle qui fait des victimes en Europe, en Afrique, en Amérique et ailleurs.

Objectif de cette journée en RDC : mobiliser, sensibiliser la société civile, le gouvernement et le public sur cet asservissement sexuel dont plusieurs cas sont déplorés souvent par les femmes ou filles de la partie Est du pays, victimes d’exploitation sexuelle dans les gisements miniers.

L’ONG “Réseau Action femme au Congo”, RAF, estime pour sa part que la deuxième édition de cette journée sera consacrée à l’évaluation des activités de sensibilisations menées quotidiennement contre ce fléau.

La responsable de cette ONG estime que le changement de mentalité et la lutte contre l’impunité constituent une arme efficace pour lutter contre l’exploitation sexuelle en RDC.