Le MLC accuse la majorité de déstabiliser la province de l’Equateur

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), parti de l’opposition,  dénonce la déstabilisation de l’Equateur, par  l’Alliance de la majorité présidentielle. Une dénonciation rendue publique lundi, à Kinshasa, par les instances nationales du parti de Jean-Pierre Bemba.

Le MLC évoque quelques cas illustratifs de cette déstabilisation.

Mise en accusation du président et du vice-président de l’assemblée provinciale de l’Equateur, tous de ce parti de l’opposition, l’instabilité créée à dessein par l’AMP, selon le MLC, pour bloquer le travail parlementaire dans cette province, autant des manœuvres, estime le parti de l’ancien vice-président, attribuées aux forces de la majorité au pouvoir.

D’après Constant Ndom Nda Ombel, secrétaire général adjoint du MLC, ces manœuvres ne viseraient qu’un objectif: exclure son parti du contrôle de l’assemblée provinciale.

Par ailleurs, le MLC  exige la libération de son président fédéral de la Tshopo, détenu par l’ANR (Agence nationale de renseignement), en  Province Orientale.

La majorité non majoritaire

La réaction aux accusations du MLC n’a pas tardé dans les rangs de l’AMP.

Louis Koyagialo, coordonnateur de l’Alliance de la majorité présidentielle a tranché: “L’AMP n’est concernée, ni de près ni de loin par la déstabilisation de l’assemblée provinciale de l’Equateur.”

Parce que, explique-t-il, la majorité présidentielle n’a pas la majorité dans cette institution dans cette province.

Selon Koyagialo, donc, la mise en accusation de deux responsables du bureau de l’assemblée provinciale de l’Equateur, est une initiative des députés provinciaux.