Kananga: l’UNMACC remet les zones dépouillées des engins non explosés aux autorités locales


MM. Mbingo et Mohamed Ould signent les documents de remise des zones dépouillées

Le Centre de coordination de la lutte antimines des Nations unies, UNMACC, a organisé une double cérémonie ce mercredi 24 mars à Kananga, au Kasaï Occidental. Il s’est agi, d’une part, de la remise officielle des zones dépouillées autour de l’aéroport aux autorités locales et d’autre part, de la poursuite de la démolition des engins non explosés, à plus de 20 kilomètres de la ville de Kananga. Le vice-gouverneur Hubert Mbingo et le chef de bureau Monuc Mohamed Ould Elhacen ont assisté à cette double cérémonie.

Un peu d’historique

Selon les responsables de l’UNMACC, les troupes armées venues secourir les FARDC (Ndlr : Forces armées de la République démocratique du Congo) durant les guerres des années 90 ont laissé plusieurs mines aux alentours  de l’aéroport.

En août 2008, ce terrain était cultivé. Un jeune garçon y a trouvé la mort alors qu’il jouait avec une  mine antipersonnel.

De là, l’UNMACC a fait recours à la  compagnie sud Africaine de déminage dénommée MECHEM.

Selon John Paco de MECHEM, cette compagnie a dépouillé un site  de plus  de 360 mille mètres carrés. Au cours de ces travaux, a-t-il poursuivi, plus de 2000 engins non explosés ont été découverts, dont les munitions, les obus de mortiers et les obus anti-calibres.

A l’issue d’une démonstration, les autorités locales et les Nations unies ont signé des documents attestant que la zone minée revenait à la population.

La démolition

Ensuite, des délégations se sont rendues au village de Ntambwe-Nzapo, à 22 kilomètres de Kananga.

Sur place,  MECHEM a procédé à la démolition de près de 70 obus provenant de la 4e région militaire.

Présent à cette cérémonie, le vice-gouverneur de province a demandé au chef du village Ntambwe-Nsapo d’interdire tout accès à la zone de démolition jusqu’à l’autorisation de MECHEM.