Arrivée à Mbandaka de l’ex-otage espagnol des Enyele


Le chef d’Etat major général des FARDC (au centre) présente Mario Salsa au Chef de l’armée terrestre congolaise. © Jean-Tobie Okala/MONUC

Mario Salsa a atteint mercredi soir la capitale de la province de l’Equateur. Il doit sa libération à un commando des FARDC conduit par le major Lungu. «Je suis heureux que ce cauchemar soit fini,» a-t-il déclaré au micro de Radio Okapi.

Ce touriste espagnol avait été capturé durant le week-end de Pâques par des insurgés Enyele et amené au campement Kongo, à 140 kilomètres en amont de Mbandaka. Il raconte :

Les insurgés ont pris le bateau et ordonné au commandant d’aller vers la rive du fleuve. Ils ont fait descendre tout le monde. Le matin suivant, le chef des rebelles a décidé que je devais rester comme otage. J’ai été enfermé dans une petite case.

Malgré la brutalité de la prise d’otage, l’homme s’estime chanceux et fait preuve d’humour :

Je n’ai qu’une petite blessure survenue le jour de ma capture. On m’a attaché très fort, on m’a torturé un peu. Ensuite, j’étais bien dans le village, j’ai profité de lire et d’apprendre un peu le français.

A sa descente mercredi du canot rapide militaire, Mario Salsa a été accueilli par le chef d’état-major général des FARDC, le général Didier Etumba, et par une délégation de l’ambassade espagnole.

Il s’est entretenu au téléphone avec l’ambassadeur d’Espagne en RDC, puis avec son épouse.