Mbandaka: les journalistes s’estiment vulnérables

Les représentants de la presse de l’Equateur déplorent l’absence, hormis l’ONG Journaliste en Danger (JED), de structures provinciales de défense des medias et la léthargie qui règne dans la corporation.

Ils ont fait ce constat lundi 3 mai lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

En particulier, ils ont constaté que les représentations provinciales de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et de l’Observatoire des Médias congolais (Omec) n’existent que de nom.

Ils ont également condamné le manque de professionnalisme de la plupart d’entre eux et la politisation des médias privés dont les propriétaires sont, pour la plupart, des politiciens actifs.

Au regard de ces tares, les journalistes de l’Equateur ont pris l’engagement de sortir du marketing politique et de ne privilégier désormais que l’intérêt de la population, dans le respect des règles professionnelles.

Enfin, ils ont recommandé l’organisation d’une assemblée générale de la corporation les 8 et 9 mai à Mbandaka. La dernière convocation de ce genre remonte à 1989.