Tshikapa: une maladie non identifiée à la prison centrale


La promiscuité dans les prisons favorise la transmission de maladies

Des éruptions cutanées sans fièvre, c’est le symptôme d’une maladie dont souffrent depuis une semaine une vingtaine de détenus de la prison centrale de Tshikapa. S’agit-il de la varicelle, de la staphylococcie ou tout simplement de la gale ? Face au doute que suscite cette épidémie, les autorités sanitaires de la ville ont prélevé des échantillons sur les malades pour des examens à l’INERB à Kinshasa.

Pour éviter la propagation de la maladie aux autres pensionnaires de la prison centrale de Tshikapa, le médecin chef de zone de Kanzala a dans un premier temps utilisé des désinfectants et administré des antibiotiques aux malades.

Si la même autorité sanitaire estime qu’il pourrait s’agir de la varicelle, d’autres sources pensent plutôt à la gale ou à la staphylococcie.

Sept échantillons ont été prélevés sur les malades pour un examen à l’Institut national de recherches biologiques à Kinshasa (INERB).

Ces échantillons devraient en principe être acheminés dans la capitale vendredi 7 mai.

Selon le personnel de la prison centrale de Tshikapa, quelle quesoit sa nature, cette maladie serait la conséquence des conditions de précarité dans lesquelles vivent les 200 prisonniers.

Ces derniers passent la nuit à même le sol dans l’unique dortoir de la maison carcérale et qui mesure moins de 80 mètres carrés.