La fête du 17 mai doit se pérenniser, selon le professeur Ndaywel


Le prof Ndaywel, très connu pour ses publications sur l'histoire du Congo

«La date du 17 mai doit être fêtée sous le signe du renouveau, du changement et cette fête doit se pérenniser», a déclaré le professeur Isidore Ndaywel. Ce dernier assistait au culte d’action de grâce organisé lundi 17 mai dans la cathédrale du Centenaire à Kinshasa.

Les Congolais se souviennent de cette date qui a connu la chute du président Mobutu et l’avènement de Laurent-Désiré Kabila. Le professeur Ndaywel explique :

«Pour moi, la journée du 17 mai est celle de la renaissance du Congo. La journée où nous redécouvrons les intuitions fondamentales des années 60 qui ont été des intuitions de libération, d’accès à la démocratie, de développement.»

Pour lui, le changement du 17 mai a été symbolisé par la reprise en main du nom du pays « République démocratique du Congo. » L’historien Ndaywel pense qu’on doit fêter tous ces signes du renouveau et du changement.

«L’événement qui a produit ce changement étant ponctuel, mais la fête doit se pérenniser», a-t-il conclu.

Hommages à Mzee à travers le pays

Après le culte d’action de grâce, les compagnons de Laurent-Désiré Kabila ont déposé des gerbes de fleur au mausolée du défunt.

A Kindu,  Justin Omolela, ancien compagnon de Laurent-Desiré Kabila et Pierre Lokombe, premier gouverneur du Maniema sous l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, AFDL, ont animé un point de presse. Pour eux, les idées de Mzee avaient une très grande valeur.

A Bukavu, les autorités provinciales du Sud-Kivu et leurs invités ont  participé ce lundi à la mi-journée à une messe à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix. Au cours de ce culte, le porte-parole du gouvernement provincial  a brossé la vie de Mzee Laurent-Désiré Kabila.

Enfin, une grande marche a été organisée à Lubumbashi à l’occasion de ce 13e anniversaire.