Les tracasseries aux barrières se multiplient à Kananga, selon la société civile

Le président de la société civile du Congo (Socico/Kasaï Occidental) demande au gouvernement provincial de revoir la situation des barrières installées sur les tronçons routiers qui partent de Kananga vers les localités du Kasaï Occidental. Edel-Martin Kabutakapua déplore le fait que les agents de l’Etat commis à ces postes de contrôle se détournent de leur mission et  rançonnent les passants.

De plus en plus, les barrières routières sont disséminées partout dans la province du Kasaï Occidental, indique Edel-Martin Kabutakapua. Le scénario est identique à toutes ces barrières, ajoute-t-il. Il cite notamment les  barrières de

  • Kalume-ka-nkuadi et Diofwa dans le territoire de Demba
  • Mashala dans le territoire de Dimbelenge
  • Luluwa dans le territoire de Kazumba

Edel-Martin Kabutakapwa raconte la situation qu’il a vécue à la barrière de Luluwa:

« Je viens de Mikalayi, il y a la barrière Police Nationale Congolaise et des FARDC au niveau du pont sur la rivière Luluwa. La barrière peut être là pour la protection du pont, mais je pense qu’il faut qu’on donne la ration aux militaires et aux policiers qui montent la garde pour qu’ils ne vivent pas au détriment de la population. Quand les gens passent, les vélos sont obligés de donner 300 Francs, 100 Francs ou 50 Francs; les piétons donnent de la braise »

Le porte-parole du gouvernement provincial considère que la plupart de ces barrières sont irrégulières. Emmanuel Kande promet de contacter les autres membres du gouvernement provincial pour une solution adéquate.