Les médecins de Lusambo réclament un appui en médicaments pour éviter le pire
Une maladie apparentée à la malaria grave sévit dans le territoire de Lusambo au Kasaï Oriental. Trois décès et environ 250 cas de fièvre accompagnée d’anémie sont déjà signalés. Ces statiques ont été communiquées ce Jeudi 20 mai à Radio Okapi par les autorités sanitaires locales. Ces dernières tâtonnent encore sur la nature de la maladie. Elles préconisent l’envoi des échantillons à l’Institut national des recherches biologiques (INRB) à Kinshasa pour des analyses approfondies.
Sur place à Lusambo, la population s’agite vu le nombre des cas déjà enregistrés. Des nombreuses personnes redoutent une épidémie.
Rien que pour le mois d’avril dernier, sur les 315 malades reçus à l’Hôpital de Lusambo, 155 ont présenté cette forme de trouble paludique. Au mois de mars, l’hôpital a dénombré 80 cas similaires sur 252 reçus.
Les vraies causes de cette maladie ne sont pas toujours élucidées.
Certains pensent que le changement de saison et la baisse des eaux de la rivière Sankuru après la crue causée par les dernières pluies, seraient à l’origine de cette pathologie.
Les autorités sanitaires locales comptent effectuer encore des recherches pour en déterminer la nature et les causes.
Docteur serge Mabika, médecin directeur de l’Hôpital général de Lusambo énumère les signes de cette maladie. Vous pouvez l’écouter dans cet extrait sonore:
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
“Dans un premier temps, la prise en charge se fait avec les moyens du bord”, déclarent les autorités sanitaires. Ces dernières réclament plus des moyens pour mieux suivre les cas des personnes qui présentent des signes des troubles de comportement consécutifs à cette pathologie.
