Enseignement supérieur: les universitaires congolais réfléchissent sur le système LMD


L'Université de Kisangani s'inscrit dans la logique de la mondialisation de l'enseignement

Une quarantaine de chercheurs universitaires de Kisangani, Bunia, Isiro, Yangambi, Bukavu, Goma, Kindu et de Kinshasa participent depuis lundi 21 juin, dans la capitale de la Province Orientale, à un atelier sur le processus LMD (Licence-Maîtrise-Doctorat) appelé réforme de Bologne. Ce forum scientifique de deux jours s’inscrit dans le cadre de la logique de la mondialisation du programme de l’enseignement universitaire en RDC.

La réflexion se fait sous la conduite de Jacqueline  Bergeron, expert  international en gouvernance de la formation et docteur en sciences de l’Education.

Selon le professeur Faustin Toengaho Lokundo, recteur de l’Université de Kisangani (Unikis), le processus LMD est un système développé aujourd’hui en Europe. Selon ce système, le cycle de licence dure trois ans, la maîtrise deux ans et le doctorat trois ans. Ce qui réduit à huit les années de ce cursus.

Le système en vigueur en RDC consacre cinq ans pour la licence, deux ans pour la maîtrise et au moins trois ans pour le doctorat, soit dix ans pour tout le cursus.

Le professeur Faustin Toengaho Lokundo estime qu’une université qui se veut internationale et compétitive doit adopter le système LMD.

Ce qui implique, explique-t-il, la révision du programme et des méthodes d’enseignement ainsi que la mise à jour des bibliothèques pour permettre à l’étudiant d’être plus utile à la société après un cycle d’études.

Ce système permet également à l’étudiant de poursuivre ses études dans toute autre université du monde sans être confronté au problème d’équivalence de grade ou de diplôme.