Kisangani: début d’assistance aux réfugiés centrafricains de Bondo

Plus de six cents réfugiés centrafricains, fuyant les exactions des rebelles de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), sont arrivés à Baye, un poste d’Etat, situé à 70 kilomètres du territoire de Bondo, dans le district du Bas-Uélé, en Province Orientale. Dès mardi 6 juillet, la Caritas Allemagne et Congo a commencé en faveur de ces démunis une assistance alimentaire et des abris.

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), à ce jour, sur le nombre des réfugiés enregistrés par leur service, cent quatre vingts sont déjà regroupés dans un site de transit.

Le chef de bureau du HCR/Kisangani en mission dans cette partie de la province orientale déclare que ces réfugiés viennent de différentes localités de la République centrafricaine.

La même source ajoute que nombreux sont encore éparpillés dans la brousse, avant d’atteindre la localité de Baye.

Pour l’instant, la mission du HCR est de les protéger et les localiser.

Nafion Mohamed déclare :

« Le HCR essaye d’assurer la protection internationale de ces réfugiés, donc, c’est comme si le HCR appuie l’Etat congolais dans cette mission difficile qui est la protection des réfugiés qui se trouvent sur son sol ».

Pendant ce temps, le coordonnateur de projet de la Caritas Allemagne et Congo, en partenariat avec le HCR, dit avoir commencé à construire quelques abris d’urgence pour ces réfugiés. Il leur assure, également, une ration alimentaire pour leur survie.

Emmanuel Bofoe explique :

« Nous avons signé un contrat de partenariat avec le HCR notamment sur la construction des abris d’urgence pour permettre l‘hébergement des réfugiés centrafricains. Nous leur accordons , également, des repas chauds, chaque jour, pour leur permettre de résister, en attendant que les vivres du PAM puissent arriver »

L’administrateur du territoire de Bondo, quant à lui, affirme être à la phase de leur identification pour les réunir dans certains sites. Il ajoute encore que le problème de cohabitation entre ces réfugiés centrafricains et la population autochtone ne se pose pas.