Mashako Mamba s'en va-t-en guerre contre les dérives à l'université


Mashako Mamba

Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire a placé l’année académique 2010-2011 sous le signe de la lutte contre les dévoiements observés dans certaines universités congolaises. Léonard Mashako Mamba a annoncé, mardi 13 juillet à Kinshasa, la publication des nouvelles directives et règlements universitaires rassemblés dans un programme dénommé “La zéro douze”.

Au cours de son discours aux chef d’établissements universitaires, le ministre Mashako a relevé et condamné certaines pratiques qui frisent l’immoralité à l’université.

C’est le cas des “Points sexuellement transmissibles”, la corruption, le phénomène “les enfants d’abord” (NDLR: pratique consistant à accorder des faveurs aux étudiants dont les parents sont des enseignants à l’université). Des pratiques qui sont à la base de la baisse du niveau d’éducation en RDC, d’après le ministre Mashako.

Pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et universitaire, Mashako Mamba a formulé quelques directives qui sont résumées dans un programme baptisé « La zéro douze ».

Il explique:

« Dans la zéro douze, nous avons notamment renforcé les problèmes de nouvelles technologies de l’information de communication, nous sommes revenus sur la massification des auditoires (NDLR: inscription en masse, pour des fins lucratives, des candidats non qualifiés pour les études supérieures), nous avons clarifié pour les privés le respect des textes des lois, nous avons abordé de façon forte le problème de la relève des enseignants qui vieillissent et puis des combats contre les antivaleurs », a déclaré Mashako Mamba.

Le ministre, a par ailleurs annoncé la mise sur pied très prochainement d’une cellule de contrôle dans toutes les institutions supérieures et universitaires congolaises pour veiller à l’application de ces directives.

Par ailleurs, Leonard Mashako Mamba, le bilan général de l’année académique 2009-2010, s’est globalement bien déroulé. Il a apprécié le fait que plus de 95% des établissements soient déjà en session.